Die im Folgenden vorgestellten Dokumente stehen in Zusammenhang mit Artikeln, die hier zu lesen sind.
Inzwischen ist bekannt, dass mit der Mobilisierung der Studenten ein Leerraum an den Universitäten entstand, der bald von Studentinnen als eine Chance begriffen und eingenommen wurde. Wie anderswo in der Hinterland-Gesellschaft verbreiten sich in den Fakultäten die Unterstützungserklärungen und Hilfsinitiativen für die kämpfenden Soldaten. Über die ganze Dauer des Krieges stellt sich den Universitäten zusätzlich die Frage der Situation Ihrer ausländischen Studierenden. Am Ende des endlosen Konflikts nehmen die Fakultäten außerdem ausländische demobilisierte Studenten auf, bis diese in ihre Heimatländer zurückkehren. Zeitgleich bereiten sie sich darauf vor, ihren ehemaligen Studenten, inzwischen Kriegsveteranen geworden, zu empfangen.
Zwischen Mobilisierung und Alltag

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Dieser Artikel von Georges Le Hir ist eines der seltenen Zeugnisse des Alltagslebens an der Pariser Universität während des Krieges.. An diesen verlassenen Orten, an denen die Toten für Frankreich gezählt wurden, war die Zeit reif für Ehrungen, Patriotismus und die Rettung der Nation. Trotzdem machen sich einige Professoren Sorgen über die Auswirkungen dieses Krieges auf die zum Erliegen gekommene Wissenschaft.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
. Ein Beispiel hier in Paris mit dieser Zeremonie zur Ehre des zum Militärdienst einberufenen Geburtsjahrgangs 1916.
![<em>[Porträt von Fernand Bastide.]</em>](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Portrait-de-Fernand-Bastide/2659041141.jpg)
Source archives départementales de la Haute-Garonne, cote ADHG 3160W247, p. 283.
Fernand Bastide, geboren am 18. Juli 1891, promovierte in Toulouse in Rechtswissenschaften und wurde Anwalt am Berufungsgericht von Toulouse. 1914 wurde er mobilisiert und am 13. Mai 1915 verwundet. Während seiner Genesung wurde er durch einen Brief von Professor Cézar-Bru darüber informiert, dass seine Dissertation (Etude théorique et critique de la délégation en droit pénal français et les commissions rogatoires) von der Académie de législation de Toulouse mit einer Silbermedaille ausgezeichnet worden war. Er kehrte an die Front zurück, insbesondere 1917 in die Aisne und 1918 an die Somme. Im Januar 1919 wurde er dem Justizministerium als Militärattaché zugeteilt, danach setzte er seine Karriere in der Justiz fort und wurde Generalanwalt in Paris. Er starb am 24. November 1948.![<em>[Brief von Henri Lescure an Dekan Hauriou]</em>, 1915.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Lettre-dHenri-Lescure-au-doyen-Hauriou-1915/3807645780.jpg)
Source archives départementales de la Haute-Garonne, cote ADHG 3160W248, p. 350.
In der Akte von Joseph Chal (1887-1914) enthaltener Brief eines ehemaligen Studenten der juristischen Fakultät von Toulouse, Henri Lescure, der Dekan Hauriou den Tod von zwei Studenten - Chal und Louis Salgues (1883-1914) - zur Kenntnis bringt. Auf diese Weise gelangte die Information unter den Ehemaligen der Fakultät in Umlauf. Henri Lescure gibt einige Informationen über ihre Universitätszeit in Toulouse.![<em>Discours lu au nom de M. Hauriou, Doyen de la faculté de Droit de Toulouse [für die Laudatio von A. Muratet]</em>, 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Discours-lu-au-nom-du-doyen-Hauriou-pour-leloge-de-A_-Muratet-1914/156363923.jpg)
Source archives départementales de la Haute-Garonne, cote ADHG 3160W248, p. 89.
Handschriftlicher Entwurf der Rede, die vom Dekan der juristischen Fakultät von Toulouse, Maurice Hauriou, für eine Ansprache zum Gedenken an Abel Muratet (1887-1917) durchgelesen, korrigiert und ergänzt wurde. Muratet, der am 20. Juli 1914 zum Doktor der Rechtswissenschaften mit dem Zusatz Politik- und Wirtschaftswissenschaften promoviert wurde, wurde am 23. Oktober 1914 getötet.Abschrift : « M. M. Le Livre d’or de La Faculté de Droit [ajouté : de Toulouse] s’allonge de plus en plus et déjà bien des noms y sont couchés. Aucun ne nous était plus cher que celui d’Abel Muratet. Il nous rappelait beaucoup plus qu’un bon élève brillant. Il nous rappelait le charme de la jeunesse car si un enfant jamais un adolescent eût du charme, de la séduction et, autour de lui, comme une atmosphère d’affectueuse sympathie, c’est bien celui-là. Si la mort l’eût traîtreusement atteint en pleine paix, nous eussions célébré ses succès scolaires et nous eussions dit la perte que faisaient en lui les carrières juridiques. Mais que sont signifient les carrières devant une implacable guerre qui couche pêle-mêle dans la fosse des hommes de tous les métiers, de toutes les professions, de tous les ministères, de toutes les vocations ! Voilà que l’étudiant en droit, l’avocat, l’avoué, le notaire accomplissent leur sacrifice à côté du médecin, du prêtre, de l’instituteur, de l’ouvrier, du laboureur ! Il n’y a plus de professions, puisqu’elles sont toutes confondues devant la patrie comme devant la mort. Abel Muratet, ce dont la Faculté de Droit est fière, au même titre que tes vos parents qui pleurent, c’est d’avoir fait de toi [surchargé : vous] un Français ! Tu as Vous avez exprimé le meilleur de toi vous-même, le fond de ton votre cœur dans tes [surchargé : vos] gestes de soldat, tu as [surchargé : Vous avez] été l’un des « Saints de France » tu vivras [surchargé : vous vivrez] dans notre légende dorée ! [Ajouté d’un seul trait de plume, de la main du doyen Hauriou] Étudiant Muratet ! Adjudant Muratet ! Votre âme à qui nous adressons notre adieu, ne se souvient plus des tristes livres, elle s’élance dans les plis glorieux du drapeau ! C’est de là qu’avec les âmes des autres martyrs elle nous écoute en frémissant ; Les trois couleurs en sont vivifiées et de leur déploiement descend sur nous une consolation et une paix parce que votre sacrifice nous a mérité la victoire. Adieu, cher enfant et merci ! »
![<em>Du front [Brief von Sebastian Bach an Dekan Maurice Hauriou]</em>, 17. Juli 1917.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Lettre-de-Sébastien-Bach-au-doyen-Maurice-Hauriou-Du-front-le-17-juillet-1917-_1/3975041220.jpg)
Source archives départementales de la Haute-Garonne, cote ADHG 3160W247, p. 296-299.Digitalisiertes Dokument hier einsehbar.
Dieser Brief ist das einzige Zeitzeugnis, das in den Studentenakten erhalten geblieben ist, die von der juristischen Fakultät in Toulouse für die Erstellung des Goldenen Buchs gesammelt wurden. Am 12. Juli 1917 schrieb Sebastian Bach an Dekan Hauriou, um den "Empfang der Summe von 10 Francs, Abonnement 1917-18 für das Echo du Boyau" zu bestätigen und ihm "im Namen [...] der gesamten Redaktion" zu danken, und gab einen Überblick über die innere und äußere Situation: Auswirkungen des Kriegseintritts der USA auf die Stimmungslage der Franzosen, Andeutungen über Meutereien von Soldaten, die sich nach der katastrophalen Nivelle-Offensive weigerten, an die Front zu gehen, Streikbewegungen und Demonstrationen in der Heimatfront, vermeintliches Nachlassen des deutschen Offensivgeistes, Revolution und militärischer Zusammenbruch in Russland.![« [Brief von Léon Julia, Lizentiat der Rechtswissenschaften, an Dekan Larnaude vom 5. Dezember 1914] », <em>Procès-verbal de l'assemblée de la faculté</em>, séance du 10 décembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Lettre-de-Léon-Julia-licencié-en-droit-au-Doyen-Larnaude-du-5-décembre-1914-Procès-verbal-Assemblée-de-la-faculté-séance-du-10-décembre-1914/4141989344.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1799.
Dieser Brief eines mobilisierten Studenten zum Dekan der Pariser juristischen Fakultät, Ferdinand Larnaude, ist ein beredtes Zeugnis für den Patriotismus, der die meisten jungen Männer an der Pariser juristischen Fakultät beseelte, und für ihre Zustimmung zu diesem Krieg, der dem deutschen Feind entgegenschlug.Abschrift : « "Monsieur le Doyen, En mon dépot de Langres où, blessé une première fois, j'attends mon départ, j'ai lu dans "l'Echo de Paris" l'adresse de nos jeunes camarades les étudiants en droit de la "Revanche" Vous permettrez bien qu'à mon tour et au nom de quelques anciens étudiants de la Faculté de Paris je me joigne à leur protestation. Nous aussi, ceux qui sommes sous les drapeaux nous nous somme indignés en voyant nos ennemis fouler aux pieds les principes les plus sacrés du droit, tant de cynisme nous a revoltés et nous avons puisé dans notre indignation même une force nouvelle. Ne combattons nous pas pour la France et pour notre idéal ? Gens de loi de demain nous étions destinés à défendre le droit, nous sommes dans notre rôle, nous le d"fendons par les armes contre la plus monstrueuse des attaques Voilà ce que nous tenions à vous dire, Monsieur le Doyen, et ce que vous pouvez répéter en notre nom à ceux qui nous ont remplacé sur les bancs des amphithéâtres. Nous sommes de cœur avec eux. Ce fut toujours l'honneur de la Faculté de Droit de Paris d'être à la tête de tous les mouvements patriotiques ; elle identifiait la France et la civilisation. Jamais elle n'a manqué à sa tache et quand est venue la guerre tous ses étudiants ont répondu : Présent ! Comme il serait glorieux le livre où seraient inscrits en lettres de sang les noms de ceux d'entre nous qui ont déjà donné leur vie pour la Patrie et la Justice Les étudiants de "la Revanche" ont continué la tradition ; nous les en remercions profondément et c'est pour témoigner de notre gratitude que mes camarades ont décidé de joindre notre protestation à la leur. Veuillez agréer, Monsieur le Doyen l'hommage de nos sentiments respectueux. Signé Léon Julia." La faculté charge Mr le Doyen de répondre à Mr Julia dont la lettre sera insérée au procès-verbal de la séance. »
![<em>La faculté de droit. Un amphithéâtre pendant un cours.</em> [<em>Vorlesungen von Professor Truchy</em>], juin 1917.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Photo-amphithéâtre-cours-Truchy-juin-1917-BDIC_VAL_354_046/740790784.jpg)
Source La Contemporaine, cote VAL 354/046.
Ein Teil der Studenten, die demobilisiert wurden oder zu jung waren, besuchten weiterhin die Kurse der französischen juristischen Fakultäten. Dieses Foto zeigt uns eine dieser Vorlesungen an der juristischen Fakultät in Paris, nämlich die Vorlesung über Politikökonomie von Professor Henri Truchy. In dem spärlich besetzten Hörsaal fällt uns die Anwesenheit von Frauen auf.![<em>La faculté de droit. Un amphithéâtre pendant un cours.</em> [<em>Vorlesungen von Professor Truchy</em>], juin 1917.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Photo-amphithéâtre-cours-Truchy-juin-1917-BDIC_VAL_354_048/1074435560.jpg)
Source La Contemporaine, cote VAL 354/048.
Am 17. Juni 1917 machte ein Fotograf des "Service géographique des armées" (Geographischer Dienst der Armee) eine Fotoreportage über die juristische Fakultät in Paris, um sie in dem von Emile Durkheim geleiteten Buch über das Universitätsleben in Paris zu veröffentlichen. Diese und die vorherige Fotografie stammen aus der Serie.
Source bibliothèque Cujas, cote ARCHIVES 292-4.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Angesichts des Zustroms von Frauen an die Fakultäten gewannen Einrichtungen wie La maison des étudiantes in Paris an Bedeutung. Dieses wurde 1908 von Mlle Bonnet in der 36 rue Saint-Sulpice gegründet und nahm während des Krieges eine wachsende Zahl junger Frauen auf, die zum Studieren kamen.![« L'Union des professions libérales. [Eröffnung des Restaurants l'<em>Étoile bleue</em>.], <em>Le Temps</em>, 54<sup>e</sup> année, n° 19500, jeudi 26 novembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Le-Temps-54e-année-numéro-19500-jeudi-26-novembre-1914-LUnion-des-professions-libérales-ouvre-restaurant-Etoile-Bleue/961716086.jpg)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Auf der Heimatfront verschlechterten sich die Lebensbedingungen der Bevölkerung. Um diese Zeit der Einschränkungen zu überbrücken, eröffnet die "Union des professions libérales" in Paris ein solidarisches Restaurant, das Mahlzeiten für 50 Centimes anbietet.
Source La Contemporaine, cote VAL 385/076.
Hier sehen wir eine Fotografie des Pariser Restaurants L'étoile bleue, das im vorherigen Dokument erwähnt wurde. Die Studenten, die ebenfalls von der allgemeinen Verarmung betroffen sind, werden dieses Lokal regelmäßig aufsuchen.
Source Ville de Paris / BHVP / Roger-Viollet, cote 1-AFF-001030.
Auch die nicht mobilisierten Studierenden der französischen Rechtsfakultäten engagierten sich in den Kriegsanstrengungen. Ein Beispiel hier mit der am Trocadero organisierten Veranstaltung zur Unterstützung der Kriegsopfer.
Source Bibliothèque royale de Belgique
Ein weiteres Beispiel für die Mobilisierung von Studenten im Hinterland sind diesmal die belgischen Exilstudenten in Paris, die eine Kirmes organisieren, um Geld für ihre verstümmelten Landsleute zu sammeln.
Source www.babordnum.fr / Bibliothèque numérique des Universités de Bordeaux.Digitalisiertes Dokument hier verfügbar.
Der in den vorherigen Dokumenten beobachtete Anstieg der Anzahl der Studentinnen bestätigte sich in der Zwischenkriegszeit. Diese Entwicklung führt zu einem Anstieg der Anzahl der von Frauen verteidigten Dissertationen. Die erste Dissertation, die 1932 von einer Frau an der juristischen Fakultät in Bordeaux verteidigt wurde, war die von Manon Cornier.
Source Collection privée.
Eine weitere Folge des Zustroms von Studentinnen in die Fakultäten war die Zunahme von Studentinnenhäusern, die in den verschiedenen Universitätsstädten der Provinz entstanden. Dieses Foto zeigt das 1932 gegründete Haus in Bordeaux.
Der Fall der ausländischen Studenten

Source Ville de Toulouse, bibliothèque municipale de Toulouse-Rosalis, cote P5279.
Ankündigung eines Rugbyspiels in Toulouse zwischen einer Mannschaft ausländischer und einer französischer Studierender.
Archives nationales, cote AJ/16/1799.Digitalisiertes Dokument hier einsehbar.

Source bibliothèque Cujas, cote 51.178-18.
Gerührt von dem traurigen Schicksal der serbischen Kämpfer, die durch ihren schrecklichen Rückzug im Winter 1915 vor der österreichischen Armee in Bedrängnis geraten waren, begrüßte Frankreich massenhaft Angehörige dieser verbündeten Nation. Viele von ihnen waren jung und wurden in die verschiedenen Schulen und Universitäten des Landes aufgenommen. Für diese serbischen Studenten und Gymnasiasten, die auf verschiedene französische Städte verteilt waren, gab das Serbisch-Französische Komitee von 1916 bis 1918 eine Zeitschrift mit dem Titel La Patrie Serbe heraus, die Artikel über die Geschichte und Ethnologie Serbiens, Märchen, Kurzgeschichten, Gedichte sowie Informationen über serbische Gruppierungen in Frankreich und Ehrungen für die französischen Unterstützer und Freunde Serbiens enthielt.
Jura-Studenten an der Front
![<em>[Pierre Aulois' Matrikelkarte]</em>, 30 mars 1920.](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Fiche-matricule-de-Pierre-Aulois_-FRAD069_12_1RP_001196_0668/1791698045.jpg)
Source Archives départementales du Rhône, cote 1RP 1196.
![<em>[Fotografisches Porträt von Paul Lintier in Militäruniform]</em>](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Portrait-photographique-de-Paul-Lintier-en-uniforme-militaire-Archives-municipales-de-Lyon-Fonds-Paul-Lintier-28-II6-et-28-II7/362145143.jpg)
Source Archives municipales de Lyon, Fonds Paul Lintier, cotes 28 II6 et 28 II7
Paul Lintier wurde am 13. Mai 1893 als Sohn des Bürgermeisters von Mayenne geboren. Er studierte an der juristischen Fakultät in Lyon, wo sein Onkel Edouard Lambert Professor war. Während seines Studiums hegte Paul Lintier literarische Ambitionen. Als der Krieg ausbricht, kommt er der Einberufung zuvor und geht an die Front. Er sieht in diesem Ereignis die Gelegenheit, sein Talent auszuüben und zu enthüllen. Seine Notizen aus dem Krieg wurden in zwei Büchern veröffentlicht, die im Folgenden vorgestellt werden.Am 15. März 1916 wurde Paul Lintier durch einen Granatsplitter getötet. Obwohl seine Werke nicht so erfolgreich waren wie die von Dorgelès, Barbusse oder Genevoix, machten sie ihn zu einem viel beachteten Schriftsteller.
In Lyon wurde eine Straße nach ihm benannt.

Source numelyo.bm-lyon.fr / Bibliothèque municipale de LyonDocument numérisé consultable ici.
Ma pièce ist eine Momentaufnahme des Krieges, den Paul Lintier im 44. Feldartillerieregiment, dem er zugeteilt war, erlebte. Das Buch wurde am Tag nach seinem Tod veröffentlicht und für den Prix Goncourt nominiert, der im selben Jahr ein anderes Kriegsbuch krönte: Le feu von Henri Barbusse. Dennoch wurden Paul Lintiers literarische Qualitäten und die Kraft seines Zeugnisses von seinen Kollegen anerkannt, und das Buch erhielt den Montyon-Preis der Académie française. Der Schriftsteller Edmond Haraucourt äußerte sich in seinem Vorwort zu dem Werk folgendermaßen: "Aucune littérature, ni fiction, ni éloquence, ni lyrisme mais un perpétuel accent de vérité, une simplicité grandiose [Keine Literatur, keine Fiktion, keine Beredsamkeit, kein Lyrismus, sondern ein ständiger Akzent der Wahrheit, eine grandiose Einfachheit]."

Spanisch-Übersetzung von Ma piece.

Source Archives privées
Paul Lintiers zweites, 1917 veröffentlichtes Buch Le Tube 1233 besteht aus Notizen, die auf seinem Körper gefunden wurden. Das Material wirkt noch roher als in Ma pièce, das möglicherweise überarbeitet worden war. Doch die spontanen Eindrücke des Autors scheinen hier auf Anhieb ihre endgültige literarische Form angenommen zu habenAls das Buch herauskam, schrieb Marcel Audibert in der Zeitung Le Crapouillot: "Es bildet mit Ma Pièce ein bewundernswertes Diptychon... In Ma Pièce gab es einen schönen jugendlichen Enthusiasmus.... Le Tube 1233 ist ein ernsteres Buch, viel ernster...". Eine Ernsthaftigkeit, die sich in dieser Passage des Manuskripts von Le Tube 1233 am 8. Januar 1916 wiederfindet, die sowohl gegenüber den zivilen als auch den militärischen Behörden heftig kritisch ist. Er wurde für die Veröffentlichung herausgeschnitten.
Transcription :« Bélivier était un beau soldat. On eut dit qu’il se croyait invulnérable. Mais peut-être cette insouciance sous le danger n’était-elle que l’effet d’une maîtrise parfaite de soi. Et voilà. Quinze mois de danger sans la moindre écorchure et la mort foudroyante, ce soir. Ah, est-ce qu’elle ne finira pas cette boucherie ? Nous en sommes tous las, terriblement las. Et puis de terribles rancœurs s’amassent. Si nous n’avons pas la victoire après tout ce courage, tant de misères consenties, c’est que nous avons été gouvernés par des incapables. Depuis un an les alliés se sont heurtés aux fronts ennemis avec une incroyable incoordination. Et chez nous ! Peut-on admettre que la responsabilité des gouvernants soit autre qu’une responsabilité capitale ! Les hommes qui décident de nos vies, s’ils se sont montrés incapables, tranquillement vont planter [...] »

Transcription :« [...] leurs choux ! Planter leurs choux ! Nos pères agissaient autrement et ils eurent d’autres hommes. Au lieu de perspectives horticoles, ils faisaient voir aux hommes qui prenaient dans leurs mains les destinées de la République, la grande ombre de la guillotine. Certes nos gouvernants sont des hommes de bonne volonté. Comme on dit, ils font leur possible. Mais il faudrait que l’angoisse du définitif les décidât précisément à faire l’impossible, qu’ils aient du génie ou qu’ils meurent. Oui, quand nous reviendrons, nous parlerons haut. Nous ferons taire les eunuques. Il faudra qu’on nous dise pourquoi c’est en juin 1915 qu’on découvrit qu’il fallait des canons et des munitions. Il faudra qu’on nous explique cette expédition d’Orient, cette lamentable expédition d’Orient, cette boucherie. Nous saurons si elle est le fait de traitres ou d’imbéciles. Et les uns comme les autres sont dignes de mourir ! »

Source site du journal Le Temps https://www.letempsarchives.ch/
Dies ist ein Artikel aus der Gazette de Lausanne vom 17. Dezember 1917, in dem der literarische Chronist Virgile Rossel Paul Lintier, dessen tragisches Schicksal er bedauert, eine leidenschaftliche Hommage zollt. Er stellt sein Werk und die literarischen Qualitäten des jungen Autors, der den Schrecken des Krieges nüchtern und poetisch wiederzugeben vermochte, lobend dar.![<em>[Fotografisches Porträt von René Lambert in Militäruniform].</em>](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Portrait-photographique-de-René-Lambert-en-uniforme-militaire-Archives-départementales-du-Rhône/2730190380.jpg)
Source Archives départementales du Rhône
René Lambert war der älteste Sohn von Professor Edouard Lambert und studierte an der juristischen Fakultät in Lyon, als er 1916 zum Militärdienst einberufen wurde. Wie sein Cousin Paul Lintier und viele seiner Kameraden kam auch er nicht aus dem Krieg zurück. Im Juni 1918 wurde er als vermisst gemeldet. Seine Tagebücher, in denen er seine Kriegserfahrungen festhielt, sowie seine Korrespondenz sind ein aufschlussreiches Zeugnis über das Leben der Studenten in der Armee. Wir bieten Ihnen im Anschluss an dieses Porträt Auszüge daraus an.![« [Rückkehr aus dem Fronturlaub] », <em>Carnet de route de René Lambert</em>, 18 novembre 1916.](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Retour-de-permission-extrait-du-carnet-de-route-de-René-Lambert/1546203095.jpg)
Source archives privées de la famille Lambert, en cours de versement aux Archives départementales du Rhône.
Der Auszug aus René Lamberts Notizbuch, gefolgt von seinem Brief an seine Eltern, ist ein repräsentatives Zeugnis dafür, wie sich einige Studenten-Soldaten während des Krieges gefühlt haben könnten.. René Lambert verurteilte die beschönigenden Reden der Zurückgebliebenen und schilderte die traurige Realität seines Alltags in der Armee. Abgesehen davon, dass er unter den harten Bedingungen und der Stumpfheit seiner täglichen Aufgaben litt, schien ihn sein sozialer Unterschied zu isolieren. Das Einzige, was ihn antreibt, sind seine Rechtsbücher und Prüfungen, die ihn wie ein Faden mit seinem zivilen und intellektuellen Leben verbinden, nach dem er sich sehnt.
Transcription : « … Romain, 14 novembre (1916) Je rentre aujourd’hui de permission. Ce n’est pas très amusant, surtout que je ne regrette pas le mauvais emploi de ma permission. Comme mes parents ont été rudement surpris de me voir ! Je les avais bien prévenu que je ne tarderais pas à aller en permission, mais je ne leur avais pas écrit le jour de mon apparition. Mon frère l’avait dit, le matin de mon arrivée, que je m’amènerai probablement le soir. Personne n’avait attaché d’importance à cette prophétie. C’est court, neuf jours de permission. On a juste le temps de goûter à ses anciens plaisirs, de se retremper dans la vie familiale. Mais on n’ose pas s’y habituer : on a l’impression que c’est trop instable. On se sent comme en voyage. D’ailleurs à Lyon, je ne retrouve aucun de mes anciens camarades. La rue de la République que j’aimais tant faire auparavant n’offre pour moi aucun intérêt. Les premiers jours, je n’y retrouve aucune figure connue, comme à la Faculté, à l’A.G. (Association générale des Etudiants), les types que je rencontre sont pour moi presque tous des inconnus. Je suis très heureux d’avoir rencontré un type que j’avais un peu connu au lycée ; Crozier, à l’heure actuelle aspirant au 133e d’infanterie. Nous causons avec lui des anciens camarades. C’est avec un peu de regret que nous constatons qu’ils sont presque tous embusqués. Ce qui est triste, c’est la mentalité des gens que la guerre n’atteint ni dans leurs intérêts, ni dans leurs affections. Une dame qui dînait l’autre jour à la maison ne nous a-t-elle pas servi cette phrase...[...] »
![« [Rückkehr aus dem Fronturlaub] », <em>Carnet de route de René Lambert</em>, 18 novembre 1916 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Retour-de-permission-extrait-du-carnet-de-route-de-René-Lambert_2/3252763377.jpg)
Transcription : « [...] « c’est curieux, notre ami P… qui est dans les automobiles a dit qu’il y avait des fantassins qui étaient très heureux d’être dans les tranchées. » Il est malheureux que les boniments des bourreurs de crâne à la Barrès prennent de cette façon. Les gens de l’intérieur se font trop souvent une idée absolument extraordinaire de la guerre. Je lui ai répondu que si la guerre durait, c’était la faute aux fantassins qui ne s’étaient jamais trouvés aussi heureux. Ce n’était pas très fort. Je ne sais pas si elle a compris. Mes derniers jours de permissionnaire se sont passés à faire des ballades (sic) avec ma marraine d’élection. Malheureusement, lundi matin il m’a fallu partir. C’est triste. Mes parents sont venus m’accompagner jusqu’à la gare. Mais je les ai prié de partir avant. C’est vraiment trop long et trop triste, ces adieux. Il vaut mieux brusquer un peu. Puis ça et le voyage de retour dans le train de permissionnaires, plein mais bien morne. Je n’ai songé durant tout le voyage qu’à me faire évacuer et le plus tôt possible. C’est bête de ne pas réagir plus fort. Seveux, la gare régulatrice, me rappelle déjà le front avec sa tour, ses baraques en bois où l’on débite du mauvais vin et diverses saletés comestibles. A Bayon, le cafard devient intense. On débarque à deux heures. Il bruine. Rien n’est ouvert, pas un café, pas un cantonnement. Pour attendre le matin, je me couche sur la banquette d’un camion. Il fait froid. 18 novembre Vraiment, j’ai toujours un peu le cafard. D’ailleurs, ce n’est pas la vie véritablement abrutissante que nous menons ici qui pourrait me le faire passer. Je n’ai en particulier rien à faire comme fourrier. Je suis resté ici soi-disant pour me mettre au courant ; en réalité je passe mes journées à écrire, à (un mot illisible) et à fumer d’innombrables cigarettes. Je me mets à boire du vin, sans grand plaisir d’ailleurs, mais j’y suis obligé pour ne pas me distinguer. C’est l’abrutissement presque complet. »
![<em>[Brief von René Lambert an seine Eltern]</em>, 25 janvier 1918.](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Lettre-de-René-Lambert-à-ses-parents-du-25-Janvier-1918/1607116564.jpg)
Transcription : « Le 25 janvier 1918 Mes chers parents, Ma vie aux tranchées est heureusement si calme que je n’ai absolument rien à vous raconter. Le communiqué météorologique est excellent pour aujourd’hui : beau temps sur toute la ligne, on dirait une journée de printemps. Avec cela la nuit un splendide clair de lune qui facilite le travail. Les Boches d’autre part sont très calmes et n’envoient guère de projectiles qu’en arrière : cela permet de sortir dans le boyau et de respirer un peu. Car l’air de la sape est infect. L’eau qui tombe du toit a délayé la terre du fond en une vase infecte qui pue horriblement : ajoutez à cela 40 hommes qui vivent là-dedans et vous pouvez avoir une idée du parfum qui s’exhale : c’est loin de valoir ceux de Cotty (sic) ou de Bichara.[...] »
![<em>[Brief von René Lambert an seine Eltern]</em>, 25 janvier 1918 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Lettre-de-René-Lambert-à-ses-parents-du-25-Janvier-1918_2/1233593421.jpg)
Transcription :« [...] J’ai presque fini l’étude de mon bouquin de droit civil. J’espère en être quitte à la fin du mois. Malheureusement, s’il se passe encore longtemps avant que je ne puisse me présenter à l’examen, et surtout si cette période est assez agitée, j’ai bien peur qu’il me faille une sérieuse révision avant de pouvoir me présenter. J’espère avoir mon bouquin de droit romain lorsque je serai au repos, comme cela je pourrai immédiatement l’entamer. J’ai reçu le Casanova et aussi le pâté de foie gras auquel j’ai déjà presque achevé de faire un sort. Merci bien. Bons baisers à tous, René Lambert »

Source Collection privée
Dieses Porträt von Raymond Cottineau, einem Studenten der juristischen Fakultät in Bordeaux, findet sich in seinem posthumen Werk Le Beau Sacrifice, das 1915 erschien. Dieser kurze, 78 Seiten umfassende Band versammelt die wenigen Gedichte, die der junge Mann während seiner Genesung im Krankenhaus von Parthenay schrieb, nachdem er 1914 verwundet worden war. In Bleu horizon: pages de la Grande Guerre unterstrich der Schriftsteller Roland Dorgelès sein bitteres Testament: "J'avais mieux dans le coeur" (Ich hatte etwas Besseres im Herzen).
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France. Digitalisierte Dokument hier verfügbar.
Karl Le Coq de Kerland und Marius Ambrogi trafen sich während des Konflikts in der Staffel N90. Der erste hatte 7 Siege und der zweite 14, sodass beide Männer zu den "Assen" der französischen Luftfahrt wurden. Hier werden sie 1919 auf der Titelseite der wöchentlichen Zeitschrift La Vie Aérienne abgebildet, welche wie viele andere Titel die Beliebtheit dieser Ritter der Lüfte nach dem Krieg belegt. In der Bildunterschrift der Zeitung heißt es fast unanständig: "Die Unterzeichnung des Waffenstillstands hat sie in ihrem Ruhm gestoppt".![« [Todesanzeige für André Goubet] », <em>Bulletin des réfugiés de Nord</em>, 2. Dezember 1916.](/wp-content/uploads/cache/2019/11/Nécrologie-André-Goubet-dans-Bulletn-des-réfugiés-de-Nord-du-2-décembre-1916/2099798402.jpg)
Die amerikanischen Student-Soldaten

Source SCD de Toulouse-1-Capitole, bibliothèque de l'Arsenal, cote Res 400532.
Diese Ausgabe vermischt amerikanisch- und französischsprachige Artikel, insbesondere mit einer "Geschichte Amerikas seit seiner Gründung". Sie berichtet über die Aktivitäten der Soldatenstudenten, die Südfrankreich (Lourdes) besuchten. Der Rektor der Universität, Jacques Cavalier (1914-1922), stellte in der ersten Ausgabe der Zeitung klar, dass dieser Universitätsaufenthalt auch die Entdeckung Frankreichs und seiner Bewohner ermöglichen sollte.
Source SCD de Toulouse-1-Capitole, bibliothèque de l'Arsenal, cote Res 400532.
Diese Ausgabe enthält den Abdruck der Rede, die Präsident Woodrow Wilson am 23. April 1919 auf der Pariser Friedenskonferenz hielt und in der er "the right of the world to peace" (das Recht der Welt auf Frieden) definierte.
Source SCD de Toulouse-1-Capitole, bibliothèque de l'Arsenal, cote Res 400532.
Die Titelseite der Zeitung zeigt die Republik, die einen amerikanischen Soldaten grüßt und ihm dankt. Wie in den anderen Ausgaben finden sich auch hier literarische Rubriken, Sportkolumnen, allgemeine Nachrichten, Berichte über Ausflüge und Zeichnungen.
Source SCD de Toulouse-1-Capitole, bibliothèque de l'Arsenal, cote Res 400532.
Der Rektor der Universität Toulouse, Jacques Cavalier (1914-1922), hatte zum Zeitpunkt des Empfangs der studentischen Soldaten den Wunsch nach einer "kontinuierlicheren [akademischen] Zusammenarbeit" zwischen den beiden Ländern geäußert. Die letzte Ausgabe der Zeitung, die am 30. Juni 1919 veröffentlicht wurde, zeigt auf dem Titelbild das Symbol der französisch-amerikanischen Beziehungen, die Freiheitsstatue. Sie enthält ein Porträt von Dekan Hauriou sowie die Namen und Fotos aller Amerikaner (einschließlich derer an der juristischen Fakultät), die sich fast drei Monate lang in Toulouse aufgehalten hatten.![« [Unterrichtsgestaltung für amerikanische Studenten] », <em>Assemblée de la faculté de droit de Paris</em>, séance du 26 novembre 1918.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Organisation-cours-pour-étudiants-américains-Assemblée-de-la-Faculté-de-droit-de-Paris-séance-du-26-novembre-1918/2705594509.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1799.
Die juristische Fakultät in Paris nimmt ebenfalls amerikanische Studenten-Soldaten auf. Dieser Bericht über eine Sitzung der Fakultätsversammlung ist eines der ersten Dokumente, in dem ihre Ankunft erwähnt wird.
Abschrift : « M. le Doyen fait connaître à l'Assemblée qu'il a répondu à la lettre de M. le Recteur relative à un projet de cours qui seraient faits en anglais, pour les étudiants américains, qu'il n'était pas possible d'organiser des cours de ce genre à la Faculté mais qu'il pourrait y avoir des conférences faites en français, avec explications en anglais. MM. Bourcart, Lévy-Ullmann, de Lapradelle, Collinet, seraient en mesure, la cas échéant, de faire des conférences de ce genre.
En ce qui concerne l'arrivée des étudiants étrangers à la Faculté, M. le Doyen pense qu'il faudra organiser des patronages à leur intention.
On devra s'occuper des étrangers plus qu'on ne l'a fait jusqu'à ce jour. Au sujet des cours-conférences projetés sur la législation de la guerre »

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.Digitalisiertes Dokument hier einsehbar.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.Digitalisiertes Dokument hier einsehbar.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.Digitalisiertes Dokument hier einsehbar.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Die Tagespresse berichtet ebenfalls über diese neue französisch-amerikanische Freundschaft. Als Beispiel sei dieser Artikel über ein Fest genannt, das von der Pariser Studentenvereinigung zu Ehren amerikanischer Studenten veranstaltet wurde. Bei dieser Veranstaltung waren unter anderen auch Persönlichkeiten wie Ferdinand Larnaude anwesend.
Gefangene Studenten

Source Bibliothèque royale de Belgique
Zu den ersten, die versuchten, Hilfe für gefangene Studenten zu organisieren, gehörten ihre Familien, aber auch ihre Kommilitonen. Hier ein Beispiel aus dem Frühjahr 1915 mit den Bemühungen der Studenten der Freien Universität Brüssel.![« [Verwaltung der Hilfe für gefangene Studenten an Dekan Ferdinand Larnaude übertragen] », <em>Registres de délibérations du Conseil de l'Université de Paris</em>, séance du 25 octobre 1915.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Gestion-aide-aux-étudiants-prisonniers-confiée-à-Larnaude-Conseil-de-l’Université-Séance-du-25-octobre-1915-AJ-16-2589_1/1773440249.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/2589.
Nach Anfragen von in Deutschland gefangenen französischen Studenten nimmt die "Université de Paris" Verhandlungen mit den Schweizer Universitäten auf, um eine Form der moralischen und intellektuellen Förderung sowie eine materielle Unterstützung einzurichten. Diese Unterstützung ermöglicht es den gefangenen Studierenden, eine Art Fortsetzung ihres Studiums in Betracht zu ziehen, soweit dies mit ihrer Situation vereinbar ist. Diese Hilfe wird während des gesamten Krieges fortgesetzt. Der hier vorgelegte Beschluss markiert mit der Gründung des Œuvre universitaire des étudiants prisonniers de guerre (Universitätswerk für kriegsgefangene Studenten) einen grundlegenden Schritt im Aufbau dieser Unterstützung. Das Pariser Komitee wurde vom Dekan der juristischen Fakultät, Ferdinand Larnaude, geleitet, dem auch die Aufgabe übertragen wurde, die Beziehungen zu den verschiedenen Schweizer Komitees zu organisieren.![« [Verwaltung der Hilfe für gefangene Studenten an Dekan Ferdinand Larnaude übertragen] », <em>Registres de délibérations du Conseil de l'Université de Paris</em>, séance du 25 octobre 1915 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Gestion-aide-aux-étudiants-prisonniers-confiée-à-Larnaude-Conseil-de-l’Université-Séance-du-25-octobre-1915-AJ-16-2589_2/1192364478.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/2589.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Das Œuvre universitaire des étudiants prisonniers de guerre (Universitätswerk der kriegsgefangenen Studenten) wurde am 19. Dezember 1915 endgültig gegründet und wurde wie folgt organisiert: Das Pariser Komitee erhielt von den Schweizern die in den deutschen Lagern gesammelten Bücherwunschlisten und schickte diese Bücher an die Schweizer Komitees, die sich um die Weiterleitung an die Gefangenen kümmerten. Um diese Aufgabe zu erfüllen, wird zu Spenden in Form von Subskriptionen oder Büchersendungen als Unterstützung für den Verein aufgerufen. Ein Beispiel dafür finden wir hier.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Die in der Schweiz Internierten, die rechtlich als Gefangene gelten, waren diejenigen "weniger Verwundeten", deren Zustand sich durch einen Aufenthalt in der Schweiz verbessern könnte. Um ihren Müßiggang zu bekämpfen, werden sie aufgefordert, sich eine Beschäftigung zu suchen. Zu diesem Zweck öffneten die Schweizer Universitäten ihre Türen für interessierte Studierende, sofern sie ihren akademischen Hintergrund nachweisen konnten. Dieser Artikel von Antoine Rougier, Professor an der juristischen Fakultät in Lausanne, beschreibt, welche Vorkehrungen die Schweizer Universitäten für internierte Studenten getroffen hatten, um ihnen den Abschluss ihres Studiums und die Anerkennung ihrer Ausbildung zu erleichtern. So konnte die Universität Lausanne 1918 den französischen Internierten dank der Äquivalenzen und der nach dem französischen Lehrplan organisierten Lehrveranstaltungen und Prüfungen einen vollständigen Kurszyklus für die drei Jahre des Lizenziats in Rechtswissenschaften anbieten.


Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
1918 setzte das Œuvre universitaire, das seit 1915 bereits 60.000 Francs für den Transport von 20.000 Büchern ausgegeben hatte, seine Bemühungen zur Unterstützung gefangener Studenten in Deutschland fort und startete im März einen neuen Spendenaufruf in der Presse, der hier abgebildet ist.
Source Bibliothèque royale de Belgique
Dieser Artikel beschreibt die Rede des Attaché der belgischen Gesandtschaft, Octave Maus, bei einer Zeremonie vor der Abreise eines Kontingents der in der Schweiz internierten belgischen und französischen Studenten aus der Schweiz.. Maus drückte seine tiefe Dankbarkeit aus und äußerte die Hoffnung, dass dieser im Krieg geschmiedete Austausch nach der Rückkehr des Friedens neue Beziehungen zwischen Universitäten anbahnen könnte.
Die Demobilisierung : Rechtlicher Rahmen und Problematik




![« [Frage an den Minister über die Vorkehrungen für den Bildungsweg der Studenten der Jahrgänge 1918 und früher, 26. März 1918] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 27 mars 1918.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Question-au-ministre-sur-la-scolarité-des-étudiants-de-la-classe-1918-et-antérieure-26-mars-1918-Journal-officiel-de-la-République-française-du-27-mars-1918/3469648149.jpg)
![« [Frage an den Minister über die Vorkehrungen für den Bildungsweg der Studenten der Jahrgänge 1918 und früher, 26. März 1918] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 27 mars 1918 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Question-au-ministre-sur-la-scolarité-des-étudiants-de-la-classe-1918-et-antérieure-26-mars-1918-Journal-officiel-de-la-République-française-du-27-mars-1918_2/2977174123.jpg)
![« [Bericht und Maßnahmen zugunsten der mobilisierten Studenten der Jahrgänge 1917 und früher, 10. Januar 1919] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 16 janvier 1919.](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Décret-du-10-janvier-1919-sur-la-scolarité-des-étudiants-sous-les-drapeaux-Journal-officiel-de-la-République-française-du-16-janvier-1919/3875900726.jpg)
![« [Bericht und Maßnahmen zugunsten der mobilisierten Studenten der Jahrgänge 1917 und früher, 10. Januar 1919] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 16 janvier 1919 (Folge).](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Décret-du-10-janvier-1919-sur-la-scolarité-des-étudiants-sous-les-drapeaux-Journal-officiel-de-la-République-française-du-16-janvier-1919_2/1690488737.jpg)
![« [Bericht und Maßnahmen zugunsten der mobilisierten Studenten der Jahrgänge 1917 und früher, 10. Januar 1919] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 16 janvier 1919 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/11/Décret-du-10-janvier-1919-sur-la-scolarité-des-étudiants-sous-les-drapeaux-Journal-officiel-de-la-République-française-du-16-janvier-1919_3/2051788665.jpg)

Source Bibliothèque royale de Belgique
Auch in Belgien ist die Frage der Organisation des Studiums nach dem Krieg, die durch die Schließung der Universitäten seit 1914 noch verschärft wurde, ein wichtiges Anliegen. In diesem Artikel vom Dezember 1918 wird der Inhalt des Gesetzentwurfs dargelegt, der als Antwort darauf geplant war. Wie in Frankreich besteht das Hauptziel darin, den Studierenden die Möglichkeit zu geben, die Zeit des Krieges nachzuholen und somit ihre Abschlüsse schneller zu erlangen, hauptsächlich durch die Einführung einer zusätzlichen Prüfungssession. Die Lehrpläne bleiben hingegen unberührt.





Source Bibliothèque royale de Belgique
Diese Unterscheidung zwischen Studenten, die im Hinterland geblieben sind, und Studenten, die früher Soldaten waren, kann sogar zu spannungsgeladenen Momenten führen, wie dieser Bericht über ein Treffen belgischer Studenten in Brüssel am Vorabend der Wiedereröffnung der Universitäten im Land zeigt.. Zunächst wird im Namen aller Studenten über einen Antrag abgestimmt, bevor ein von der Front zurückgekehrter Student das Wort ergreift um die Legitimität dieser Abstimmung anzuzweifeln. Schließlich wird beschlossen, alle Entscheidungen auszusetzen, bis alle Studenten, die noch unter der Flagge dienen, zurückgekehrt sind.