Die im Folgenden vorgestellten Dokumente stehen in Zusammenhang mit Artikeln, die hier zu lesen sind.
Die Auswirkungen des Kriegs zwingen die Fakultäten, sich anzupassen, um eine Kontinuität der Lehre gewährleisten zu können. Die allgemeine Mobilisierung auch der Studenten und des Universitätspersonnal im Jahr 1914 trifft die jeweiligen Fakultäten in unterschiedlichem Ausmaß. Dennoch sind alle Einrichtungen mit Einschränkungen und Hürden konfrontiert. Da die Räumlichkeiten (Hörsäle, Bibliotheken) weiterhin geöffnet und folglich instandgehalten werden müssen, entstehen Finanzprobleme und Ressourcenmangel, die gelöst werden müssen. Sowohl wegen fehlenden Professoren als auch um der geänderten juristischen Lage im Krieg gerecht zu werden, müssen die Vorlesungspläne umgestaltet werden. Was die akademischen Beziehungen angeht werden Kooperationen mit deutschen Institutionen gekündigt und zugleich neue Partnerschaften mit Universitäten aus den alliierten Ländern eingegangen.
- Fakultäten im Krieg – Umbruch und Anpassungen
- Fakultäten im Krieg – Die Kontinuität aufrechterhalten
- Fakultäten im Krieg – Die Umstellung der Vorlesungen
- Fakultäten im Krieg – Figuren, die sich behaupten
- Fakultäten im Krieg – Internationale Beziehungen
- Bibliotheken – Orte und Menschen
- Bibliotheken – Betrieb in Ausnahmesituation
- Bibliotheken – Mobilisierte Institutionen
Fakultäten im Krieg
Umbruch und Anpassungen

Source bibliothèque Cujas, archives de la bibliothèque.
Abschriften : « Paris, le 12 Août 1914,
Le Vice-Recteur de l'Académie de Paris
à Monsieur le Doyen de la Faculté de Droit.
Les recettes que fera l'université pendant le 1er trimestre de l'année scolaire 1914-1915 seront très faibles. Or nous devons payer régulièrement tous les traitements des emplois créés par l'Université, et nous ne pouvons les payer que sur nos ressources ordinaires.
Force est donc de supprimer dès maintenant toutes les dépenses de matériel qui ne sont pas nécessaires,
1° le chauffage et l'éclairage
2° les dépenses des cours, laboratoires et collections, et des travaux pratiques.
Veuillez me faire savoir le plus tôt et avec toute la rigueur possible à combien s'élèvent depuis le 1e
janvier 1914, les dépenses liquidées et les dépenses engagées pour chacun de ces objets, et veiller de la façon la plus stricte à ce qu'il n'en soit engagé aucune autre, sauf pour les objets intéressant la défense nationale.
Toute dépense nouvelle engagée par M.M. les professeurs, chefs de travaux, préparateurs, etc, serait rigoureusement mise à la charge de ceux qui l'auraient engagée.
3° Les prescriptions qui précèdent s'appliquent également aux dépenses du matériel de la bibliothèque, à l'entretien des bâtiments, du mobilier et à l'habillement des agents.
Signé : L. Liard »

Im Oktober 1914 wurde Lille von der deutschen Armee besetzt und war vier Jahre lang vom Rest des Landes abgeschnitten. Für die Universität und die Rechtsfakultät bestand eine besondere Herausforderung während dieser Zeit darin, angesichts der deutschen Beschlagnahmeforderungen Räumlichkeiten zu finden und zu behalten, in denen der Unterricht stattfinden konnte. Hier ein Protest des Rektors Georges Lyon im Jahr 1918 gegen neue Bestrebungen der Besatzer.

Source Ville de Toulouse, Bibliothèque municipale de Toulouse-Rosalis, cote P014
Die Mobilisierung und der Kampfeinsatz der verschiedenen Altersklassen zwangen die Rechtsfakultäten während des gesamten Krieges dazu, ihre Organisation zu überdenken, insbesondere den Zeitplan und die Prüfungsmodalitäten. In diesem Dokument ein Beispiel von der juristischen Fakultät in Toulouse.

Im Fall der Studierenden in Lille sind die entsprechenden Vorkehrungen unterschiedlicher Natur, je nachdem, ob es sich um Studierende in der von den Deutschen besetzten oder nicht besetzten Zone handelt, wie in diesem (zweiteiligen) und dem folgenden Dokument dargestellt wird.
Für Studierende außerhalb des von den Deutschen kontrollierten Gebiets geht es darum, ihr Studium an Gastuniversitäten anrechnen zu lassen, und hier gibt es eine positive Entscheidung des Ministers, die von Rektor Liard weitergeleitet wird, der die Modalitäten festlegt.


Für die in der Region Lille verbliebenen Studenten waren die außerordentlichen Prüfungssessionen und die Änderungen der Vorlesungszeiten insbesondere ab 1916 zum großen Teil mit den Versuchen verbunden, den Requirierungen für Zwangsarbeit und den deutschen Geiselnahmen entgegenzuwirken.
. Die erste Welle von Zwangsevakuierungen begann im April 1916. Ein Teil der Bevölkerung des Großstadtgebiets wurde in die ländlichen Gebiete der Ardennen evakuiert und gezwungen, landwirtschaftliche Arbeiten zu verrichten. Laut den Aussagen der deutschen Militärbehörden handelte es sich dabei um eine humanitäre Maßnahme, die die Versorgungsschwierigkeiten des Großstadtgebiets verringern sollte. Der Rektor Georges Lyon, ein ausgebildeter Philosoph, schrieb hier einen an den deutschen Kanzler gerichteten Protestbrief, in dem er diese Entscheidung anprangerte und betonte, dass sie im Widerspruch zu den Rechtsgrundsätzen stehe, die aus der Philosophie der Aufklärung hervorgegangen waren. Er appelliert an eine gemeinsame europäische Kultur, die von den Universitäten getragen wird, hat aber keinen Erfolg, da die Maßnahme laut den deutschen Militärbehörden im Interesse der Vertriebenen getroffen wurde.


Source retronews.fr/Bibliothèque nationale de France
. Dieses und das folgende Dokument zeigen, wie Exilanten mit offenen Armen empfangen werden, insbesondere in Frankreich und England, am Beispiel der Bedingungen, die in Dijon und Cambridge geschaffen wurden.

Source Bibliothèque Royale de Belgique

Source: Royal Library of Belgium
![<em>[Université Nouvelle] - Tableau statistique : population des étudiants par nationalité.</em>](/wp-content/uploads/cache/2021/11/Liste-du-nombre-detudiant-de-lUniversite-Nouvelle-des-origines-a-1918_Collection-des-Archives-et-Bibliotheques-de-lULB_R/264705896.jpg)
Source Collection des Archives & Bibliothèques de l'ULB.

Source Bibliothèque royale de Belgique

Source Universiteitsbibliotheek Gent/Bibliothèque de l’Université de Gand
![<em>Reglement 's Rijks Hoogeschool Te Gent. Faculteit Der Rechtsgeleerdheid</em>, [1916-1918].](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Reglement_faculte_droit_Vlaamse_Hogeschool_1916-1918_UGent/2567742159.jpg)
Source Universiteitsbibliotheek Gent/Bibliothèque de l’Université de Gand
![« [Ankündigung von Dekan Larnaude über notwendige Heizkosteneinsparungen] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du 26 mars 1917](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Assemblée-Faculté-26-mars-1917-économies-chauffage-tiff-132-AJ-16-1799/4281783741.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1799.
In diesem Dokument geht die Pariser Rechtsfakultät auf dieses Problem ein, das sie dazu zwingt, ihre Organisation zu überdenken
Abschrift : « Assemblée de la Faculté
Séance du Lundi, 26 Mars 1917.
La Faculté s'est reunie aujourd'hui, à quatre heures et demie, sous la présidence de Mr. Larnaude, doyen
Etaient présents
mm. Jay, Garçon, Souchon, Capitant, Hitier, Meynial, professeurs,
Carpentier, professeur adjoint
Lacour, chargé des fonctions d'agrégé
Et Chapuis, secrétaire.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté
Communications diverses
Mr le Doyen annonce à la faculté que le chauffage doit, jusqu'au 31 Mars, date de la sortie pour les vacances de Pâques être réduit à la durée de la matinée, à raison de l'épuisement de la provision du charbon et de l'impossibilité de s'en procurer d'autre actuellement »
![« [Überlegungen zur Schaffung von Lehrassistenten] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du samedi 13 novembre 1920.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Réflexion-sur-création-des-assistants-Assemblée-de-la-faculté-de-Paris-séance-du-13-novembre-1920-AJ-16-1800/302944744.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1800.
Abschrift : « Assemblée de la Faculté
Séance du Samedi 13 novembre 1920
La Faculté s'est reunie aujourd'hui, à quatre heures un quart, sous la présidence de M. Larnaude, doyen.
Etaient présents :
M.M. Jobbé-Duval, Charegrin, Weiss, Cuq, Leseur, Chénoy, Berthélemy, Deschamps, Garçon, Piédelièvre, Souchon, Jacquelin, Bartin, Paul Fournier, Perreau, May, truchy, Wahl, Meynial, Capitant, Hilier, Percerou, Demogue, Collinet, Allix, Heinard, Lévy Ullmann, professeurs,
Ripert, Hugnueney, Rolland, agrégés, Caillemer, Germain-Martin, chargés de cours, Charles Lefebvre, professeur honoraire, et Chapuis, secrétaire.
A raison de l'importance de l'ordre du jour, la Faculté décide, sur la proposition de M. le Doyen que le procès-verbal de la dernière séance sera lu à la prochaine séance.
M. le Doyen saisit la Faculté de la question de l'organisation de Salles de travail et de la nomination des assistants.
Il dit qu'il a obtenu, dans la répartition des fonds de l'Université, une somme de 100.000 francs pour faire face aux besoins de la Faculté. Sur ces 100.000 francs, le Conseil de l'Université a attribué un crédit de 40.000 francs destiné à la rémunération des assistants des Salles de travail. Ces assistants assureront le service des études dans ces salles de travail et ils pourront être employés à faire des cours-conférences pour les démobilisés et pour les engagés spéciaux de la classe 1920 autorisés à suivre l'enseignement de la Faculté. Il s'agit de savoir comment ils seront recrutés, quel grade on exigera d'eux.
M. Garçon expose la façon dont il a organisé le service des assistants dans la salle de travail des Sciences pénales.
Il pense que le recrutement de ces auxiliaires doit se faire parmi les candidats à l'agrégation qui trouveront dans la rémunération qu'on se propose de leur accorder une sorte de bourse d'études. Il demande quel sera le taux de la rémunération.
M. le Doyen fait observer que bien des questions se posent pour arriver à déterminer ce que sera le statut des assistants
Sur sa proposition, la Faculté nomme une commission chargé de faire des propositions.
Cette commission est composée de M.M. Cuq, Leseur, Garçon, Capitant, Percerou, Collinet. Elle se réunira très prochainement.
A propos de la Salle de travail de Sciences pénales, M. le Doyen […] »
![« [Überlegungen zur Schaffung von Lehrassistenten] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du samedi 13 novembre 1920 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Réflexion-sur-création-des-assistants-Assemblée-de-la-faculté-de-Paris-séance-du-13-novembre-1920-AJ-16-1800_2/2480593516.jpg)
Abschrift : « […] fait savoir qu'il a obtenu pour les professeurs préparant au certificat, qui ont fait des conférences l'année dernière, un crédit de 100 francs par conférence faite, sans que la remunération totale puisse être supérieure à 2.000 francs.
Doctorat politique et économique Partie générale.
M. le Doyen appelle l'attention de la Faculté sur la crise du Doctorat Juridique. Les inscriptions du début de l'année révèlent, à ce jour, vingt cinq options pour le Doctorat politique et économique, contre une, pour le doctorat juridique. Il faut absolument organiser le système de l'interrogation obligatoire sur la partie générale de la matière de l'examen, de façon à abolir l'usage des cours à cahiers polycopiés. Et ceci ne suffit pas : il faut rechercher le moyen de faire disparaître ces cours à cahiers eux-mêmes. A cet effet, une commission est nommée. Elle se compose de M.M. Garçon, Capitant, Carpentier.
M. le Secrétaire est chargé de demander à M.M. les Professeurs du Doctorat politique et économique de déposer d'urgence au Secrétariat l'indication de la partie générale de la matière de leur enseignement, sur laquelle ils interrogeront les candidats. Cette partie générale sera le plus tôt possible portée à la connaissance des étudiants.
Question du Prix-Copin.
M. le Doyen fait connaître à l'assemblée qu'il a reçu la visite de M. Louis Copin, le fondateur du prix annuel qui porte son nom, qui lui a soumis quelques observations au sujet du mode d'attribution du prix. Il lui semble qu'au lieu de solliciter les candidatures des etudiants, il serait préférable que ce fussent les professeurs qui fissent des propositions portant sur des étudiants connus d'eux et jugés par eux méritants, c'est-à dire parmi ceux qui ont déjà donné la mesure de leur travail et de leur valeur, tels des candidats à l'agrégation, par exemple, plutôt que des étudiants de licence. M. Louis Copin désirerait que son prix encourageat les étudiants qui s'appliquent, particulièrement, à l'étude de l'histoire du droit.
La Faculté est disposée à entrer dans ces vues. M. le Doyen en avisera M. Louis Copin.
Ecole des professeurs de français à l'Etranger.
M le Doyen a reçu de M. le Doyen de la Faculté des Lettres une demande de désignation d'un professeur de la Faculté de droit pour le poste de Membre du Comité de l'Ecole de préparation des professeurs de français à l'Etranger.
Il propose de désigner M. Weiss.
M. Weiss est désigné.
M. le Doyen fait connaître à la Faculté que la commission, qu'il a présidée des juristes chargée de fournir des avis à la Société des Nations au sujet de l'attribution des Iles d'Aland, a siégé à la Faculté de droit, dans la salle des actes, pendant le mois d'août 1920. Il est bon que le souvenir en soit marqué dans les archives de la Faculté. »
Die Kontinuität aufrechterhalten
![« Université de Lille [Wiederaufnahme des Unterrichts] », dans <em>Bulletin de Lille </em>, 21 octobre 1915.](/wp-content/uploads/cache/2021/11/Université-de-lille-reprise-des-cours-dans-Bulletin-de-Lille-du-21-octobre-1915/2349461328.jpg)
Alle französischen Fakultäten versuchten, die Kontinuität im Vergleich zur Vorkriegszeit aufrechtzuerhalten, oft mit dem Gedanken, dass dies eine Form des Widerstands gegen den Feind ausdrücken sollte. So setzte die Universität Lille selbst unter deutscher Besatzung ab Herbst 1915 ihre Studienanfänge zu den üblichen Terminen fort.

Source Ville de Toulouse, Bibliothèque municipale de Toulouse-Rosalis, cote P014

![« [Niederschrift des Auswahlverfahrens für das erste Jahr in Rechtsgeschichte] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du lundi 19 juin 1916.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Assemblée-Faculté-lundi-19-juin-1916-concours-première-année-AJ-16-1799_1/4133462506.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1799.
Abschrift : « Assemblée de la Faculté
Séance du Lundi 19 Juin 1916
La Faculté s'est réuinie aujourd'hui, à neuf heures, sous la présidence de Mr. Larnaude, doyen.
Etaient présent mm.
mm. Leseur, Audibert, Paul Fournier, professeurs
Joseph Barthélemy. Agrégé
Et Chapuis [secrétaire]
Excusé : Mr. Chénon, empêché
La Faculté fait choix de trois sujets d'Histoire du Droit, pour le concours entre les élèves de première année
Les sujets sont transcrits sur des feuilles séparées et mises sous des enveloppes uniformes ne portant aucune désignation extérieure
La Faculté nomme ensuite la Commission chargée d'examiner et de classer les compositions […] »
![« [Niederschrift des Auswahlverfahrens für das erste Jahr in Rechtsgeschichte] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du lundi 19 juin 1916 (suite).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Assemblée-Faculté-lundi-19-juin-1916-concours-première-année-AJ-16-1799_2/1063460995.jpg)
Abschrift : « […] Cette commission est ainsi composée
mm. Chénon, Paul Fournier, Joseph Barthélemy.
Mr. le Doyen donne l'ordre d'introduire les candidats.
L'appel est fait par le Secrétaire.
Sur vingt neuf candidats inscrits vingt répondent à l'appel de leur nom.
Mr le Doyen prononce les paroles suivantes : Pour suivre une pieuse tradition qui s'est établie à la Faculté depuis la guerre, je dois, au début de cette séance, donner lecture des noms des lauréats de notre Faculté morts au Champ d'honneur, ou cités à l'ordre.
La Faculté et les étudiants, debout, écoutent la lecture des noms de mm : d'Armau de Pouydraguin, Bourgeois, Dubuisson, Emmer, Ernst, Gastambide, Gendarme de Bévotte, Gilbrin, Garnier, Hayem, Labrousse, Leduc, Loubers, Macaigne, Messiah, Monniot, Moride, Penelle, Pillet, Saleilles, Vergniaud, Vouters, Weil, Richier, Promsy, Perrichet, Maupoint, Thaller, Morts pour la France
mm. Bechmann, Bernier, Bach, Brouchot, Cassin, Chabrun, Esmein, Hamel, LeRoy, Ramadier, Thaller, Vial cités à l'ordre
Mr le Doyen donne ensuite aux candidats les indications d'usage. Il les prévient, notamment, que le temps réglementaire pour la composition est de six heures et qu'ils ne peuvent avoir à leur disposition que les ouvrages ci-après désignés :
Corpus juris Civilis
Textes de droit romain de Mr Girard
Manuel de textes de droit romain de Mr Mispoulet
Codes français et lois usuelles
Lois Administratives de Mr Berthélemy
Lois Administratives de mm. Vuatrin et Batbie.
Le plus jeune des candidats Mr James, est invité à tirer une des enveloppes deposées sur le bureau
Cette enveloppe contient le sujet suivant :
"de la vénalité des offices de judicature"
La séance est levée à neuf heure et demie.
Le lundi, 19 juin 1916 les Professeurs de la Faculté de l'Université chargés de la surveillance ont pris les mesures nécessaires pour que les concurrents ne puissent correspondre avec personne au dehors, ou se procurer d'autres secours que les textes désignés par la Faculté. […] »
![« [Niederschrift des Auswahlverfahrens für das erste Jahr in Rechtsgeschichte] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du lundi 19 juin 1916 (fin).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Assemblée-Faculté-lundi-19-juin-1916-concours-première-année-AJ-16-1799_3/991800195.jpg)
Abschrift : « […] À trois heures et demie, le temps accordé pour la composition etant écoulé, seize des concurrents sur (Vingt) ont déposé leurs copies et une enveloppe renfermant leur nom et leur adresse.
Les compositions et les enveloppes ont été remises entre les du Secrétaire. [sic]
En foi de quoi nous avons rédigé le présent procès-verbal. »

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Die universitäre Folklore, die sich an der Université libre de Bruxelles entwickelt hat, ist darauf ausgerichtet, das Andenken an einen ihrer wichtigsten Gründer zu feiern, die charismatischste Persönlichkeit, die ihre Gründung und ihre ersten Jahre umgibt, Théodore Verhaegen (1796-1862). Der "Saint-Verhaegen", der auf den 21. November, den Jahrestag seines Todes, festgelegt wurde, stellt, wie in diesem Zwischentext erwähnt, einen identitätsstiftenden Sammelpunkt für die Studenten der Université libre de Bruxelles dar, die sich an der Front befinden.
![<em>[Erlass über die Ernennung von Jules Jacquey zum Kurs für internationales Privatrecht an der juristischen Fakultät von Lille]</em>, 11 novembre 1916.](/wp-content/uploads/cache/2021/11/Arrete-du-11-novembre-1916-autorisant-Jules-Jacquey-a-assuré-un-cours-de-droit-international-privé_Archives-nationales_F17-22620A/3941951956.jpg)
Abgeschnitten vom Rest des Landes und seiner Verwaltung verfassten die Universität Lille und ihre Fakultäten während der vierjährigen Besatzungszeit weiterhin ihre Jahresberichte, doch hier wird ein anderes Beispiel für die Aufrechterhaltung des Verwaltungsformalismus vorgestellt: Mit einem Erlass vom 11. November 1916 genehmigte der Rektor Georges Lyon Professor Jules Jacquey, für das Jahr 1916-1917 einen Kurs in internationalem Privatrecht anzubieten. Handschriftlich auf dem Formular hinzugefügt, findet sich der Vermerk "Sous réserve de la ratification ministérielle" (Vorbehaltlich der ministeriellen Ratifizierung) und am Rand die Ratifizierung selbst, die schließlich im Januar 1919 erteilt wurde.
Die Umstellung der Vorlesungen
![« Faculté de Droit. [Wiederaufnahme des Ergänzungsunterrichts] », <em>Le Midi Socialiste</em>, n° 2273, vendredi 26 février 1915.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Reprise-des-cours-complémentaires-Toulouse-Le-Midi-Socialiste-8e-année-numéro-2273-vendredi-26-février-1915/111664748.jpg)
Source Ville de Toulouse, Bibliothèque municipale de Toulouse-Rosalis, cote P010
![« [Problem der Organisation des Unterrichts nach Maßgabe der abwesenden Lehrkräfte] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du 30 septembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Chaises-musicales-organisation-des-cours-Assemblée-de-la-Faculté-30-septembre-1914-AJ-16-1799_1/3806157668.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1799.
Abschrift : « Capentier, Allix, professeurs adjoints.
Et Chapuis, Secrétaire.
Le procès verbal de la précédente séance est lu et adopté.
Mr le Doyen met la Faculté au courant de la situation qui résultera, à la rentrée, de la mobilisation de certains professeurs.
Ces professeurs sont m.m. Hitier, Percerou et Demogue déjà mobilisés ; M.M. Jèze et Allix éventuellement mobilisables. Mr. Geouffre de Lapradelle, en mission aux Etats Unis, sera indisponible pendant le premier semestre.
Un certain nombre de cours ne pouvant pas, dans ces conditions, être faits par les titulaires. Il semble qu'il y aurait lieu de rechercher quels sont les Cours qui, dans les circonstances actuelles, présentent l'intérêt le plus immédiat et d'en assurer le fonctionnement en substituant aux professeurs absents des professeurs dont les Cours seraient momentanément supprimés.
On pourrait, d'autre part, reporter dans le deuxième semestre des cours qui ont été prévus dans le premier.
En première année de licence, le cours de droit Constitutionnel doit être fait dans le premier semestre. A raison des évènements que nous traversons, il importe que des notions de droit public soient données, dès le début, aux étudiants nouveaux aussi bien dans le domaine du droit public interne que dans celui du Droit public international. Aussi, en deuxième année, y aura-t-il lieu de faire également le cours de Droit international public dans le premier semestre.
Mr. Audibert fait observer que si le Cours de Droit international public est fait dans le premier semestre, il faudra veiller à ce qu"il ne soit pas placé à la même heure que le cours de Droit romain, car de nombreux étudiants de deuxième année tiennent à suivre les deux cours.
Mr. le Doyen dit qu'il sera tenu compte de cette observation.
Reprenant son exposé relatif à l'organisation des Cours il considère qu'il conviendrait de confier à Mr. Joseph Barthélemy le cours de Droit constitutionnel de première année en remplacement de Mr. Geouffre de Lapradelle.
Il envisage, d'autre part, le remplacement de Mr Allix par M. Souchon dans le cours d'économie politique de première année, pour le cas où Mr. Allix serait appelé sous les drapeaux. De même, en troisième année Mr. Capitant pourrait remplace Mr. Percerou dans le cours de Législation industrielle. Enfin, en doctorat, Mr. Fernand Faure se chargerait du cours de Science financière de Mr. Hitier.
Les cours de doctorat de Législation civile
comparée et de statistique de MM. Capitant et Fernand Faure n'auraient pas lieu cette année. […] »
![« [Problem der Organisation des Unterrichts nach Maßgabe der abwesenden Lehrkräfte] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du 30 septembre 1914 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Chaises-musicales-organisation-des-cours-Assemblée-de-la-Faculté-30-septembre-1914-AJ-16-1799_2/497527202.jpg)
Abschrift : « […] Enfin, les cours semestriels de Législation financière et de droit public attribués à M. Jèze seraient faits tous les deux dans le deuxième semestre.
D'après Mr. le Doyen, ce sont là des prévisions qui peuvent comporter des changements ; mais il doit saisir Mr le Recteur de la question, sans retard, et il demande à l'Assemblée de ratifier ses propositions tout en la laissant libre d'y apporter telles modification que comporteraient les circonstances.
L'Assemblée consultée approuve à l'unanimité les propositions de Mr. le Doyen. »
![« A la faculté de Droit. [Jahresabschlussrede von André Weiss] », <em>Le Figaro</em>, n° 361, 27 décembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Le-Figaro-27-décembre-1914-60e-année-3e-série-numéro-361-discours-fin-année-Weiss/2436763191.jpg)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

Source Bibliothèque Cujas, cote 45.216-1914.
Digitalisiertes Dokument hier verfügbar.
Der Krieg hat also auch Auswirkungen auf die Inhalte der Kurse und des Unterrichts, die diesem Kontext gegenüber nicht hermetisch verschlossen bleiben. Das Beispiel der detaillierten Lehrpläne von Professor Pillet vom letzten Vorkriegsjahr bis 1918 zeigt, wie das Thema Krieg eingeführt wird und sich Jahr für Jahr angesichts der Konfliktsituation in Frankreich präzisiert.






Source Universiteitsbibliotheek Gent/Bibliothèque de l’Université de Gand
. Ab 1918 werden daher Bibliotheken eingerichtet, um den Studenten an der Front das Lernen zu ermöglichen; Bibliotheken in den Armeen, aber auch Vereinsbibliotheken, insbesondere die Bibliothek des Kollegs in Furnes.

Source Nouvelles de la Grande Guerre / Nieuws van de Groote Oorlog
Figuren, die sich behaupten
![[Porträt von Dekan Ferdinand Larnaude, aus] <em>Nos maîtres de la Faculté de droit de Paris</em>, LGDJ, 1932](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Portrait-du-Doyen-Ferdinand-Larnaude-tiré-de-Nos-maîtres-de-la-Faculté-de-droit-de-Paris-LGDJ-1932-2/898866509.jpg)
Bibliothèque Cujas, cote 103.782.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.


Source Collection Albert Kahn, Archives de la Planète, numéro d'inventaire A 28 214.
Technisches Verfahren: autochrom. Ursprüngliches Format: 12 x 9 cm.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Digitalisiertes Dokument hier verfügbar.
. Dieses Werk hat es sich zur Aufgabe gemacht, die Moral der Bevölkerung zu stärken und ist gleichzeitig ein historisches Zeugnis.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Digitalisiertes Dokument hier verfügbar.
Internationale Beziehungen
Schon vor dem Krieg unterhielten die juristischen Fakultäten Beziehungen zu Universitäten in verschiedenen Ländern der Welt. Innerhalb dieser aufstrebenden Wissenschaftssphäre kam es zu intellektuellen Annäherungen und Auseinandersetzungen. Natürlich werden die Universitäten und ihre Fakultäten auch in die internationalen Beziehungen einbezogen und bilden oft einen ideologischen Nährboden für politische Aktionen.
Die Dokumente in dieser Rubrik beleuchten den diplomatischen Aspekt ihres Kampfes während des Krieges : eine Propagandamission, die darauf abzielte, die Zustimmung der ausländischen intellektuellen Eliten zu gewinnen.

Source Ville de Toulouse, Bibliothèque municipale de Toulouse-Rosalis, cote P014
Der Einsatz konzentriert sich unter anderem auf die neutralen Länder, die durch ihre Parteinahme über den Ausgang des Krieges entscheiden können.. Dieses erste Dokument berichtet uns über den Besuch spanischer Akademiker - Bürger einer neutral gebliebenen Nation - an der juristischen Fakultät von Toulouse in Anwesenheit des Dekans Hauriou am 3. November 1916. In seiner Rede wirbt der Rektor für die französische Sichtweise und die Verbindungen zwischen den beiden Nationen.


Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Dieser Auszug beschreibt den Empfang der Delegation aus New Orleans an der juristischen Fakultät in Paris, der von Dekan Larnaude organisiert wurde. Dieser erinnert in seiner Rede an die historischen Bande, die ihre beiden Rechtskulturen um ein gemeinsames Ideal herum vereinen, das Amerika durch seinen Eintritt in den Krieg zu verteidigen gekommen war.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Herr Orlando, Professor für öffentliches Recht und Vorsitzender des Ministerrats von Italien - seit April 1915 Mitglied der Entente - wird von der juristischen Fakultät in Paris feierlich empfangen. Bei der Zeremonie hält er eine Rede, die seine Angleichung an die Position der französischen Juristen in ihrem gegen Deutschland geführten Rechtskrieg verdeutlicht: "Der deutsche Sieg würde bedeuten, dass die Verträge ungestraft gebrochen werden können, wann immer es nützlich erscheint [...]: dass das Recht durch die Kraft begrenzt wird, über die man verfügt, um seinen Willen mit Eisen und Feuer durchzusetzen: kurz gesagt würde man so ein ganz neues corpus juris bilden, dessen Kommentatoren man nur im Gefängnis wiederfinden könnte."![« A la Sorbonne. [Aufnahme von Präsident Wilson als Ehrendoktor] », <em>Journal des débats politiques et littéraires</em>, n° 355, samedi 21 décembre 1918.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Journal-des-débats-politiques-et-littéraires-130e-année-numéro-355-samedi-21-décembre-1918-A-la-Sorbonne-Adresse-Wilson/3428113036.jpg)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Nach dem Sieg der Alliierten besucht Präsident Wilson Paris. Aus diesem Anlass veranstaltet die Universität einen feierlichen Empfang zu seinen Ehren. Für die französischen Juristen war dieser Mann einer der ihren, ein ehemaliger Kollege von der Princeton University, und das Staatsoberhaupt einer Nation, deren Eintritt in den Krieg entscheidend war. Der enorme Respekt, den sie ihm entgegenbrachten, äußerte sich nach dem Beitritt der Vereinigten Staaten in der Erstellung einer Adresse, deren Text in diesem Dokument wiedergegeben wird. Sie wurde von mehr als 600 Rechtsprofessoren aus den Entente-Ländern unterzeichnet und ist ein beredtes Beispiel für die Diplomatie der Universitäten.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Bereits im März 1917 gründete Ferdinand Larnaude ein Komitee, um die verschiedenen Fakultäten und Hochschulen in Paris zusammenzubringen und den Austausch mit ihren ausländischen Kollegen auszubauen. Am Gründungsessen, das in diesem Dokument erzählt wird, nahmen Vertreter von Fakultäten aus allen verbündeten und neutralen Ländern teil.Diese Veranstaltung zeigt vor allem den Willen der Akademiker, die Nachkriegszeit schon vor der Lösung des Konflikts kollektiv zu denken und aufzubauen
Bibliotheken
Orte und Menschen

Die Rechts- und Literaturabteilung der Universitätsbibliothek war von 1910 bis 1972 in den ehemaligen Räumlichkeiten des Grand Séminaire, 56 rue du Taur, untergebracht. Heute befindet sich in dem auf der Postkarte abgebildeten Lesesaal die Bibliothek des Institut d'études méridionales.

Am 17. Juni 1917 machte ein Fotograf des Geografischen Dienstes der Armee eine Reportage über die Pariser Rechtsfakultät, um sie in dem von Emile Durkheim herausgegebenen Buch über das Universitätsleben in Paris zu veröffentlichen. Als Teil der Serie zeigt diese Fotografie den Hauptlesesaal der Bibliothek, der von dem Architekten Louis-Ernest Lheureux zwischen 1893 und 1897 erbaut wurde.

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Dieses Werk wurde anlässlich des in Lille stattfindenden Nationalkongresses der Association française pour l'avancement des sciences von den Mitgliedern des Regionalkomitees dieser Vereinigung erstellt. Diese zweibändige Regionalmonografie stellt die Geschichte, die Denkmäler, die kulturellen und gelehrten Einrichtungen, das Vereinsleben, die Wirtschaft und die Geografie von Lille und Umgebung vor. Paul Vanrycke, Chefbibliothekar der Universität Lille, stellt darin im Kapitel über die Universitätsbibliothek das neue, 1907 eingeweihte Gebäude vor.

Source BIU Cujas, 38.490
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Nach der Plünderung von Löwen und der Zerstörung der Universität und ihrer Bibliothek im August 1914 ging der Bibliothekar Paul Delannoy ins Exil nach Frankreich, wo er 1915 am Collège de France eine Reihe von Vorlesungen über die Geschichte der Bibliothek seit ihren Anfängen hielt. Der Vortrag wurde, abgesehen von seinem Schlusswort, in einem sehr neutralen Ton gehalten.
![<em>Van Rycke, bibliothécaire [Porträt].</em>](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Portrait-de-Paul-Vanrycke_Bibliothèque-municipale-de-Lille_1GM-29/2967955885.jpg)
Paul Vanrycke war von 1901 bis zu seinem Tod im Jahr 1923 Direktor der Universitätsbibliothek in Lille. Er verbrachte seine gesamte Laufbahn in dieser Einrichtung.

Jacques Crouzel, geboren 1852, leitete seit 1881 die Universitätsbibliothek in Toulouse. Er war sehr betroffen vom Tod seines Sohnes Henri im September 1918 und beantragte seine Versetzung in den Ruhestand, die ihm 1919 gewährt wurde.
![<em>[Delegation des Gehalts von Gaspard Latapie an Jacques Crouzel]</em>, 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Délégation-du-traitement-de-Gaspard-Latapie-à-Jacques-Crouzel-Toulouse/985533210.jpg)
Jacques Crouzel, Chefbibliothekar der Universitätsbibliothek Toulouse, wurde am 27. Oktober 1914 ermächtigt, in Vertretung das Gehalt von Gaspard Latapie, einem Bibliotheksdiener, der seit Kriegsbeginn als Sergeantmajor im 215e de ligne mobilisiert war, einzuziehen.
Abschrift : « Ministère de l'instruction publique et des Beaux Arts
Université de Toulouse
Certificat de Délégation de Traitement
Par une délégation en date du 18 octobre 1914, Mr Crouzel, Jacques, Bibliothécaire en Chef de l'Université de Toulouse, résidant à Toulouse, est autorisé à toucher le dernier jour de chaque mois la somme de 108f 33c, montant intégral du traitement civil de Mr Latapie Gaspard, garçon de Bibliothèque à la Bibliothèque universitaire de Toulouse actuellement Sergent-Major au 215e. de ligne, compagnie hors rang à Albi.
En foi de quoi, je soussigné, Recteur de l'Académie de Toulouse ai délivré le présent certificat.
à Toulouse le 27 octobre 1914 »
![[Erlass zur Ernennung von Eugène Bouvy], <em>Dossiers des fonctionnaires de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (1880 à 1968)</em>, 23 novembre 1917.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Arrêté-de-nomination-d’Eugène-Bouvy-1917-F-17-23819/1595605915.jpg)
Paul Viollet, seit 1876 Chefbibliothekar der Bibliothek der Pariser Rechtsfakultät, stirbt auf seinem Posten am 22. November 1914. Sein Nachfolger, Eugène Bouvy, wurde erst im November 1917 ernannt und trat seine Stelle schließlich erst am 1. Februar 1918 an.
![« [Lobpreisung des Bibliothekars Rousselle] », <em>Registre de délibérations de la commission de la bibliothèque de la faculté de droit de Paris</em>, séance du mardi 26 février 1918.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Eloge-de-la-commission-de-la-bibliothèque-sur-Rousselle/4097684856.jpg)
Die Sitzung vom 26. Februar ist diejenige, in der die Bibliothekskommission den neuen Chefbibliothekar Eugène Bouvy offiziell begrüßt. Der Dekan beginnt die Sitzung mit einer Begrüßung, vor allem aber mit einem Dank an Jules Rousselle, der die Bibliothek seit November 1914 kommissarisch geleitet hatte, und mit einer Erinnerung an das Vermächtnis von Paul Viollet, der "die Bibliothek der Rechtswissenschaftlichen Fakultät, die vor ihm nur im embryonalen Zustand existierte, wirklich geschaffen hat".
Abschrift : « 1918
Séance du mardi 26 février 1918
La commission se réunit à trois heures et demie.
Sont présents : M. Larnaude, doyen, Lyon-Caen, Chénon, Deschamps, Girard, Lepoittevin, Rousselle, Bouvy.
Le procès verbal de la séance du 18 décembre 1917 est lu et adopté.
A propos de ce procès-verbal, M. le Doyen fait ressortir les termes trop modestes dans lesquels M. Rousselle a relaté les éloges qu'il lui a adressés. Il insiste de nouveau sur les grands services rendus par M. Rousselle depuis trois ans qu'il dirige la bibliothèque, et lui exprime tous les remerciements de la Faculté.
En souhaitant la bienvenue à M. Bouvy, nommé bibliothécaire en chef en remplacement de M. Viollet, M le Doyen loue en M. Viollet l'indépendance du caractère, la haute compétence comme historien, et les qualité professionnelles. M. Viollet a réellement crée la Bibliothèque de la Faculté de Droit, qui n'existait avant lui qu'à l'état embryonnaire, et il en a fait un dépôt de tout premier ordre.
M. le Doyen entretient la Commission de la question depuis longtemps pendante de l'agrandissement des dépôts de livres. Différentes solutions sont proposées. L'une, étudiée par M. Patouillard, architecte municipal, consisterait à surélever de plusieurs étages l'ancienne salle contiguë à la salle de lettres. La Ville de Paris supporterait la dépense : mais le moment n'est guère favorable à l'entreprise de construction. En outre, la difficulté d'obtenir présentement des planches en fer à claire-voie obligeant à user transitoirement de planches en bois, cause d'un surcroît de dépenses d'éclairage. Une autre solution, plus modeste, mais plus immédiatement pratique, suggérée par M. Bouvy, bibliothécaire, consisterait à doubler provisoirement sur certains[?] points les rangées de livres. Ce doublement doit d'ailleurs être mûrement étudié avant d'être mis en application.
M. le Doyen rappelle que, depuis le début des hostilités, la Faculté a eu à cœur de constituer un fonds de livres relatifs à la guerre. Le fonds, déjà très riche, mérite d'être continué[?]. M. le Bibliothécaire fait connaître qu'il existe plusieurs bibliographies de ces publications, celle de la collection Audin[?], celle que publie le Cercle de la Librairie notamment. M. Lyon-Caen, président de ce cercle, veut bien se charger de demander pour la Bibliothèque un exemplaire de cette dernière.
M. le Doyen revient également sur la question du dépouillement »
Betrieb in Ausnahmesituation

Source Bibliothèque Cujas, archives de la bibliothèque.
Abschrift : « A. Monsieur Larnaude, doyen de la Faculté de Droit
Paris le 17 juillet 1915
Monsieur le Doyen,
J'ai l'honneur de vous transmettre les renseignements statistiques sur le mouvement de la bibliothèque pendant l'année scolaire 1915-1915.
La bibliothèque s'est accrue de 1434 volumes ou brochures, se décomposant de la manière suivante :
1° Registre d'entrée ordinaire 214
2° Périodiques 364
3° Thèses de Paris (3 exempl.) 111
4° Thèses de Province 30
5° Thèses étrangères (Echanges) 715
Total 1434
Nous avons reçu une moyenne de 78 lecteurs par jour pendant 8 mois (8 mois parce que nous déduisons les dimanches, les jours de […] »

Abschrift : « […] de congé, etc.).
Le mouvement total a donc été de 18720 lecteurs
Volumes consultés
Nous avons communiqué en moyenne 390 volumes par jour, ce qui fait un total de 93,600 volumes pendant l'année scolaire.
Volumes prêtés au dehors
Le service des prêts a été très actif, 1178 volumes on été prêtés au dehors. Ces prêts se décomposent de la façon suivante :
A 41 emprunteurs ordinaires 1042 vol.
A 25 Anc. Conférenciers, Assistants, etc. 135
A une Bibl. Universitaire 1
Total 1178
Veuillez agréer, Monsieur le Doyen, l'assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.
P. le Bibliothécaire en chef
Rousselle. »
![<em>[Register der Anschaffungsanträge für die Bibliothek der Rechts- und Literaturabteilung in Toulouse].</em>](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Registre-des-demandes-université-Toulouse-1914-1915/2241304964.jpg)
Source Archives Toulouse 1, Bibliothèque de l’Arsenal.

Source Archives Toulouse 1, Bibliothèque de l’Arsenal
![« [Bericht und Dekret vom 27. September 1914 über das Verbot des Handels mit Deutschland und Österreich-Ungarn] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 28 septembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Journal-officiel-28091914-Rapport-et-décret-du-27-septembre-1914-pour-interdiction-commerce-avec-Allemagne-et-Autriche-Hongrie_1/3963662807.jpg)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
. Denn die wissenschaftlichen Einrichtungen konnten keine deutschen und österreichisch-ungarischen Publikationen mehr erwerben.
![« [Bericht und Dekret vom 27. September 1914 über das Verbot des Handels mit Deutschland und Österreich-Ungarn] », <em>Journal officiel de la République française</em>, 28 septembre 1914 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Journal-officiel-28091914-Rapport-et-décret-du-27-septembre-1914-pour-interdiction-commerce-avec-Allemagne-et-Autriche-Hongrie_2/629448844.jpg)
![« [Brief des Ministers für Bildung und Kunst über die Schwierigkeiten bei der Beschaffung deutscher und österreichischer Publikationen] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 15 mars 1915.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Lettre-du-ministre-de-l’Instruction-publique-du-15-mars-1915-sur-difficulté-à-se-procurer-publications-allemandes-et-autrichiennes-F-17-13496/3700289404.jpg)
Source Archives nationales, Cote F/17/13496.
Abschrift : « Le [ministre] de l'Inst publ à M. le […] des douanes
M. le [ministre] et cher collègue
Les dispositions actuellement prises pour interdire tout commerce avec les marchands allemands et autrichiens empêchent les publications scientifiques de ces pays de parvenir aux savants français.
Les libraires français de Paris ou de Province qui faisaient le service de certains périodiques aux bibliothèques universitaires et aux divers laboratoires de nos grands établissements ne consentent plus à procurer, même par l'intermédiaire des nations neutres ces recueils à leurs abonnés ordinaires.
Il ne vous échappera pas qu'il résulte de cet état de choses un préjudice certain pour la Science française et peut-être même pour la défense nationale. Nos savants [auraient ?] intérêt à être tenus au courant de certaines recherches […] »
![« [Brief des Ministers für Bildung und Kunst über die Schwierigkeiten bei der Beschaffung deutscher und österreichischer Publikationen] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 15 mars 1915 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Lettre-du-ministre-de-l’Instruction-publique-du-15-mars-1915-sur-difficulté-à-se-procurer-publications-allemandes-et-autrichiennes-F-17-13496_2/790107071.jpg)
Abschrift : « […] poursuivies en Allemagne et qui seraient souvent de nature à donner des indications précieuses sur les découvertes utiles aux [armées ?].
Il me semble que, dans ces conditions, il serait désirable que quelques autorisations, très limitées d'ailleurs, puissent être accordées par vous à des libraires pour qu'ils continuassent le service purement scientifique dont je viens de vous parler.
Si vous vouliez bien entrer dans ces vues, je vous fournirai une liste détaillées des ouvrages demandés par les divers savants qui m'ont entretenu de cette question et des libraires […] »

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

![« [Brief des Ministers für Bildung und Kunst an den Finanzminister (Generalzolldirektion) über die Schwierigkeiten bei der Beschaffung deutscher und österreichischer Publikationen] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 7 mars 1916.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Lettre-du-7-mars-1916-du-ministre-de-l’Instruction-publique-au-ministre-des-Finances-sur-achat-des-ouvrages-étrangers-F-17-13496/3617890952.jpg)
Source Archives nationales, Cote F/17/13496.
Abschrift : « Paris, le 7 mars 1916
A M. le Mre des Finances
(Don gle des douanes)
Mon attention a été appelée à plusieurs reprises sur les inconvénients que présente pour la science française et même pour la défense nationale l'interdiction d'entretenir des relation d'ordre économique avec les sujets d'une puissance ennemie. Ce n'est pas sans dommage que savants, professeurs et même étudiants de nos Université ou grands Etablissements scientifiques sont empêchés de se tenir au courant des recherches qui se poursuivent en Autriche ou […] »
![« [Brief des Ministers für Bildung und Kunst an den Finanzminister (Generalzolldirektion) über die Schwierigkeiten bei der Beschaffung deutscher und österreichischer Publikationen] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 7 mars 1916 (Folge).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Lettre-du-7-mars-1916-du-ministre-de-l’Instruction-publique-au-ministre-des-Finances-sur-achat-des-ouvrages-étrangers-F-17-13496_2/2156525436.jpg)
Abschrift : « […] en Allemagne. Aussi bien la loi du 17 août 1915 a-t-elle eu pour objet de vous autoriser à lever dans certains cas la prohibition édictée par la loi du 4 avril 1915.
Les bibl. des Universités sont placées sous l'autorité directe du recteur de l'académie ; celles des grands Etablissements scientifiques (muséum, collège de France, observatoire etc) sous l'autorité de savants considérables. Je vous serai obligé de vouloir bien examiner s'il ne serait pas possible de prendre à leur égard une mesure générale […] »
![« [Brief des Ministers für Bildung und Kunst an den Finanzminister (Generalzolldirektion) über die Schwierigkeiten bei der Beschaffung deutscher und österreichischer Publikationen] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 7 mars 1916 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Lettre-du-7-mars-1916-du-ministre-de-l’Instruction-publique-au-ministre-des-Finances-sur-achat-des-ouvrages-étrangers-F-17-13496_3/2004552872.jpg)
Abschrift : « […] qui leur permit de se procurer rapidement par l'intermédiaire d'un pays neutre soit les publication nouvelles que nous avons intérêt à connaître soit les suites de périodiques qu'il sera peut-être difficile de retrouver plus tard pour compléter les collections en cours. Il semble que l'on aurait toute garantie si la Douane, à tel bureau que vous voudriez bien désigner, laissait passer les envois faits à des fonctionnaires d'un rang élevé, dont je donnerais les noms. Ceux-ci pourraient d'ailleurs prévenir eux-mêmes directement la douane de la commande qu'ils ont expédiée, de la valeur qu'elle représente, de la date approximative où la caisse parviendra à la frontière. Je verrais avantage »

Source Archives nationales, Cote F/17/13496.
Der Generaldirektor der Zollbehörde kommt der Bitte des Ministers für öffentliche Bildung nach. Er teilt ihm mit, dass er Anweisungen an die Zollbehörden gerichtet hat, um die Einfuhr von deutschen und österreichisch-ungarischen Büchern und Zeitschriften nichtkommerzieller Art zu erleichtern, die von wissenschaftlichen Einrichtungen bei Buchhändlern in neutralen Ländern bestellt werden sollten und unter dem Vorbehalt des Sichtvermerks des Inspektors der Buchhandlung stehen.
Diese Einfuhrbedingungen werden in dem Rundschreiben vom 16. März 1916 an alle Rektoren und Direktoren der großen wissenschaftlichen Einrichtungen dargelegt.

![« [Brief des Buchhändlers Hermann an den Herrn Direktor für höhere Bildung, Ministerium für öffentliche Bildung] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 14 mars 1919.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Question-du-libraire-Hermann-du-14-mars-1919-sur-achats-douvrages-étrangers-F-17-13496/541786511.jpg)
Source Archives nationales, Cote F/17/13496.
Trotz der eingerichteten Vorkehrungen funktionierten die Einfuhrwege kaum. So wurden beispielsweise zwischen 1915 und 1919 nur 24 deutsche Bücher von der Bibliothek der juristischen Fakultät in Paris erworben. Dieser Brief des Buchhändlers Hermann zeigt, dass die Einfuhrbedingungen auch nach dem Krieg noch unklar waren.
![« [Brief des Buchhändlers Hermann an den Herrn Direktor für höhere Bildung, Ministerium für öffentliche Bildung] », <em>Importation de publications étrangères (qui avait été interdite pendant la guerre)</em>, 14 mars 1919 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Question-du-libraire-Hermann-du-14-mars-1919-sur-achats-douvrages-étrangers-F-17-13496_2/3178655855.jpg)

Source Archives nationales, cote AJ/16/2589.
Abschriften : « Conférences d'Anglais et d'Allemand aux étudiants non spécialistes.
Le conseil décide d'ajourner les conférences d'anglais et d'allemand aux étudiants non spécialistes dont il a décidé la création en juillet dernier.
Echange de publications avec les Universités étrangères.
Le service des thèses, ne devant plus être fait aux Universités allemandes, M. le Recteur consulte le Conseil sur l'emploi des exemplaires devenus disponibles.
De ces 21 exemplaires, un doit être réservé pour l'Université de Strasbourg. Des 20 autres, M. Liard propose d'en attribuer dès maintenant 10 aux Universités suivantes :
Louvain,
Londres,
Cambridge,
Edimbourg,
Petrograd,
Tokyo,
Harvard University à Cambridge, Mass.
Colombia University, à New York ; Elle reçoit déjà les thèses de Paris, mais non celles de Province.
Chicago
Yale University, à New Haven, Conn
Les dix autres examplaires ne seraient attribués qu'après la guerre.
La proposition est approuvée. »
![« [Vortrag von Dekan Larnaude zu den Sendungen deutscher Zeitungsartikel durch das Kriegsministerium] », <em>Registres de délibérations du conseil et de l'assemblée de la Faculté de Droit de Paris</em>, séance de l'assemblée du samedi 18 décembre 1915.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Extrait-du-registre-de-l’Assemblée-de-la-faculté-du-samedi-18-décembre-1915-mentionnant-les-envois-du-ministère-de-la-Guerre-1915-AJ-16-1799/1487816943.jpg)
Schon früh im Krieg wurde die Bibliothek der juristischen Fakultät in Paris um eine besondere Sammlung bereichert: es handelt sich um eine Sammlung deutscher oder österreichischer Artikel, die vom Kriegsministerium ausgewählt und übersetzt wurden und die ein ausgewähltes Publikum über bestimmte Themen auf dem Laufenden halten sollen.
Abschrift :
« [Le doyen] appelle, d’autre part, l’attention de la Faculté sur l’envoi régulier fait par le ministère de la Guerre d’articles de journaux et de revues allemands ou autrichiens traduits en français et traitant des sujets les plus divers en ce qui concerne l’état de guerre actuel. Ces publications sont déposées à la bibliothèque où on peut en prendre connaissance. »

Source Bibliothèque Cujas, cote 1.439.
Die erste Seite ist hier unbearbeitet fotografiert, um die benutzte Papierart zu zeigen.

Beispiel eines Artikels, der über das Kriegsministerium eingegangen ist und in einem der drei Dummy-Sammlungen aufbewahrt wurde, die nun diese Sammlung enthalten.
![« [Auszug über den als Kriegsreparationen über das Bildungsministerium zu tätigenden Erwerb deutscher Bücher] », <em>Registre de délibérations de la commission de la bibliothèque de la faculté de droit de Paris</em>, séance du mardi 4 novembre 1924.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Extrait-du-registre-de-la-Commission-de-la-bibliothèque-sur-les-Réparations-1924/990193821.jpg)
Source Bibliothèque Cujas, Collections patrimoniales.
Nach dem Krieg nutzten die französischen Universitätsbibliotheken das Reparationssystem, das Deutschland durch den Versailler Vertrag auferlegt worden war, um kostenlos Bücher und Zeitschriften zu erwerben, die im besiegten Land herausgegeben wurden. Dieses Verfahren wurde beispielsweise von der Bibliothek der juristischen Fakultät in Paris angewandt, wie der Auszug aus dem Register der Bibliothekskommission von 1924 belegt. Eine letzte Lieferung erfolgte 1930-1931 mit über 450 Bänden, die Deutschland im Rahmen der Reparationszahlungen zur Verfügung gestellt hatte.
Abschrift : « 1924
Cette liste étant définitivement approuvée dans son ensemble, les périodiques qui n'ont été payé seront retirés de la Salle de lecture.
Le Bibliothécaire fait en même temps connaître les les résultats du récolement des collections effectué dans le courant de la dernière année scolaire, résultats consignés dans une note annexée au présent procès verbal. Le nombre relativement élevé des volumes disparus justifie pleinement les mesures d'ordre prises à la rentrée d'octobre 1924 pour la communication et la restitution des volumes. Mais comme ce nombre se répartit sur une période de près de 50 années, M. Fournier fait remarquer qu'il n'est point excessif. Cette opération sera désormais faite annuellement, de façon à comprendre en 4 ou 5 ans l'ensemble des collections de la Bibliothèque.
L'ordre du jour appelle l'examen d'une circulaire minislle du 22 octobre 1924 dont copie a été adressée à tous les membres de la Commission, concernant les acquisitions de livres allemands à effectuer au titre des réparations , par l'intermédiaire du Ministère de l'Instruction publique. Le Bibliothécaire rappelle les antécédents de la question. Une convention de 1919 avec l'Allemagne a permis d'obtenir gratuitement un certain nombre d'ouvrages et périodiques allemands ayant paru de 1914 à 1918. Une circulaire du 22 novembre 1922 ayant prescrit la rédaction de nouvelles listes de desiderata, deux listes ont données [sic] par le Bibliothécaire, mais aucun des ouvrages y figurant n'a pu être obtenu.
La circulaire actuelle, à la différence des précédentes, invite les bibliothèques à formuler des demandes d'ouvrages ayant paru depuis 1919, mais précise en même temps que les volumes obtenus devront être réglés au [min ?] français sur le montant des crédits dont elles disposent. M. Collinet constate que la Bibliothèque n'a aucun intérêt à user de ce procédé d'acquisition lent et incertain. Mais, étant donné l'intérêt qu'a l'Etat français à bénéficier des livraisons éventuelles en nature, une liste pourrait être donnée, dans certaines limites de prix, d'ouvrages dont l'acquisition n'est pas très urgente. M Basdevant propose d'y faire figurer des compléments de collections, s'il y en a actuellement en souffrance. La commission arrêtera, dans sa prochaine séance, la liste d'ouvrages à transmettre à M le Recteur, en réponse […] »
![« [Auszug über den als Kriegsreparationen über das Bildungsministerium zu tätigenden Erwerb deutscher Bücher] », <em>Registre de délibérations de la commission de la bibliothèque de la faculté de droit de Paris</em>, séance du mardi 4 novembre 1924 (Ende).](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Extrait-du-registre-de-la-Commission-de-la-bibliothèque-sur-les-Réparations-1924_2/1886894185.jpg)
Abschrift : « […] à la demande de M le Ministre. Mais il est impossible que ce travail soit établi pour la date indiquée du 5 novembre 1924
La commission fixe la date de la prochaine réunion au mardi 18 novembre
La séance est levée à 8 heures et demie »
Mobilisierte Institutionen
![Paul Viollet, <em>[Memo über den Rückruf von Bibliotheksmitarbeitern an ihren Arbeitsplatz]</em>, Paris, 2 septembre 1914.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Rappel-des-agents-à-leur-poste-2-septembre-1914-Paris/643381825.jpg)
Source Bibliothèque Cujas, archives de la bibliothèque.
Abschrift : « Faculté de droit
Bibliothèque
Université de Paris
Rousselle libre
Gautier
Lefeuvre libre
+Pradel libre Beaulieu (Corrèze)
+Brière libre rue Daubenton. 19[?]
Hissler libre
Panouillot au service
+Gravel libre 89 bd St Michel
Maguer au service
Hier Ier Sept. le doyen en mon absence à[sic] télégraphié aux bibliothécaires
Aujourd'hui 2, Hissler prévient Brière et Gravel
J'écris à Pradel »

Source Archives Toulouse 1, Bibliothèque de l’Arsenal
Joseph Sablayrolles, der nach seinem Vater als Bibliotheksgehilfe und Hausmeister in der Rechts- und Literaturbibliothek der Universität Toulouse tätig war, wurde gleich zu Beginn des Krieges als Krankenträger im 283. Wie sein Kollege Gustave Latapie führte er von der Front aus einen regen Briefwechsel mit dem Chefbibliothekar Jacques Crouzel.

Source Archives Toulouse 1, Bibliothèque de l’Arsenal

Am 23. April 1916 verwüstete ein Feuer das Rathaus von Lille, in dem auch die Stadtbibliothek untergebracht war. Paul Vanrycke, der Direktor der Universitätsbibliothek, beaufsichtigte die Rettung der Sammlungen. Viele Bücher und der Katalog werden zerstört, aber die wertvollsten Bestände, darunter Handschriften und Inkunabeln, werden gerettet. Die Sammlungen werden in die Universitätsbibliothek gebracht, wo sie bis in die 1960er Jahre bleiben.
![Université de Paris. Faculté de droit, <em>Avis</em>, Paris, [1918].](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Affiche-de-la-bibliothèque-avec-les-consignes-en-cas-de-bombardements-Paris/3824021169.jpg)
Source Bibliothèque Cujas, archives de la bibliothèque.
Abschrift : « Université de Paris
Faculté de droit
Avis
Disposition spéciale pour la Bibliothèque
En cas de bombardement par canon, la bibliothèque sera fermée, dès le premier coup de canon.
La salle sera immédiatement évacuée.
Les lecteurs qui désireront continuer à travailler pourront se transporter avec leurs livres dans l'amph. n°1. Les livres empruntés seront préalablement inscrits par eux sur
un bulletin. Le bulletin leur sera rendu au moment ou ils remettront les volumes
Paris 10 avril 1918
F. Larnaude
![<em>[Zusammenfassung der Militärdienste des Bibliothekars Jean Gautier]</em>, Paris, 20 janvier 1920.](/wp-content/uploads/cache/2018/10/Note-du-20-janvier-1920-avec-rappel-des-services-militaires-du-bibliothécaire-Gautier-Paris-AJ-16-1096/2516913780.jpg)
Source Archives nationales, cote AJ/16/1096.
. Wir haben hier ein Beispiel für die zermürbende militärische Laufbahn des Bibliothekars der juristischen Fakultät in Paris, Jean Gautier. Als Frontsoldat, der gefangen genommen und vergiftet wurde, konnte er erst 1919 ins Zivilleben zurückkehren.
Abschrift : « 20 janvier 1920
Nom Gautier, Jean.
Fonctions actuelles Bibliothécaire à la Faculté de Droit de Paris
Demandes.
1° Le fonctionnaire était-il mobilisable ? Oui
2° a-t-il été mobilisé et, dans la négative, pour quelles raisons ? Oui.
3° S'il a été mobilisé, dans quelles formations ? Dans un régiment d'Infanterie territoriale de campagne.
4° Durée du séjour au front (unités combattante ou non). au front : 3 ans, 10 mois. en captivité : 6 mois.
5° Blessures. Légèrement intoxiqué le 27 mai 1918.
6° Citations (joindre copie authentique). Copie ci-jointe.
7° Décorations. Croix de guerre.
Certifié exact par l'agent soussigné
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